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je vais y arriver!

12 mai 2009

chapitre 3: je sais ce que je veux!

100_4771Ceci est son corps. Elle sait ce qu'elle veut voir changer.
Elle veut manger mieux. Elle veut arrêter de boulotter des cochonneries, pour se sentir plus jolie bien sûr  mais surtout pour ne plus se faire de mal.
Tout le monde devrait se prendre en photo nu, sans artifice, sans pose pour se rendre compte de l'image que l'on donne aux autres... ça l'a choquée. On ne se voit pas en pied soi-même et finalement tout est plus joli vu d'en haut.Cette personne n'est pas elle, elle doit faire en sorte qu'on la voie vraiment.

Elle Veut une vie plus saine:
Pour donner une direction plus précise elle se fixe l'objectif de délaisser les grandes surfaces et d'essayer de se ravitailler chez les petits commerçants et sur les marchés, elle a su qu'un panier de fruits et légumes de saison par semaine était disponible dans une asso pas très loin de chez elle, elle irait faire un tour.
Elle a jeté les produits de soin remplis de dérivés pétrochimiques.
Elle a l'intention de construire une maison écologique.

Elle veut créer:
Elle a l'opportunité de se faire éditer, elle décide de ne pas la rater et de préparer sa rencontrez avec l'éditeur de façon professionnelle.
Elle va donc devoir revoir sa condition professionnelle.

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12 mai 2009

chapitre 2: retour en arrière.

Un jour son médecin généraliste lui avait dit que elle sortait d'une dépression, et que cette dépression était une façon de se protéger du pire.. sur le coup elle n'avait pas compris le principe mais maintenant c'était plus clair.
Lorsqu'elle était à l'école elle était plutôt bonne. On lui prédisait un avenir brillant et facile. On ne s'inquiétait donc pas de son orientation. On la savait littéraire et le chemin était tout indiqué, elle aimait les enfants et les livres elle deviendrait donc une excellente institutrice, peut être même un professeur si elle osait s'en donner les moyens.
Après une scolarité moyenne (typique élève "pouvant mieux faire") elle senti le besoin de s'éloigner de ce qu' elle avait toujours connu. Elle s'inscrivit donc à la fac de lettre à 500 kilomètres de chez elle emménageant par le même coup avec son amoureux, elle n'aurait jamais osé faire le grand saut en solitaire elle se savait bien trop timide pour ça.
Mais vite, l'anxiété pris le dessus, elle la paralysait, elle lui mangeait son énergie et toutes ses facultés, elle se retrouvait ratatinée d'angoisse en train de sauter du tram trois arrêts avant le sien incapable de se rendre dans l'amphi et encore moins dans les td, où il y avait peu de personnes et où on lui demanderait de s'exprimer. Elle ne s'exprimait plus. Elle s'enferma dans sa bulle raccrochée à son amoureux et à ses tâches ménagères, à l'abri de toutes contrariétés et surtout de toutes difficultés. Elle briquait à merveille elle se rêvait maman et se persuadait qu'elle  pourrait se réaliser pleinement dans ce rôle sans ressentir de manques et en étant en parfait accord avec ses envies. Elle invoquait parfois l'envie de leur prouver le contraire! pas besoin d'une réussite aveuglante pour être juste heureux. En attendant, elle grossissait de façon alarmante et ce, pendant dix ans. Elle mis cinq ans à sortir du trou qu'elle s'était elle même creusé à grand coups de parano', de complexes et fausses vérités.
Elle commença a reprendre sa respiration en se mettant à créer un peu, puis beaucoup... biensûr dès qu'il s'agissait de présenter ce qu'elle faisait, elle rentrait dans sa coquille, mais quelques menus succès d'estime lui avait redonné un fond de confiance.
C'est à ce moment qu'elle avait vu son médecin qui lui dit le mot tant redouté: dépression.
En fait de dépression, elle comprennait aujourd'hui qu'elle était comme un plante installée dans sol qui ne lui conviendrait pas. Elle ne croissait plus, elle ne faisait plus de feuilles, elle était à l'arrêt (arrêt = dépression) et elle monopolisait toutes ses forces à ne pas mourir. Elle réussi à dire qu'elle avait le désir d'évoluer dans un monde créatif, et d'en faire son métier. Elle tâtonnait encore, mais le chemin qui était véritablement le sien commencait à se dessiner.
Elle en était là quand elle décida de se prendre en main, de "se prendre par la main".

12 mai 2009

chapitre premier: C'est parti!

Elle avait décider de ne pas se précipiter, de bien dessiner les contours de ce après quoi elle allait courir. Elle avait peur de se fixer des objectifs trop gourmands et d'échouer, parce que sans entraînement on ne peut pas aller bien loin. Elle écrivit donc en lettre d'or sur son miroir PERSÉVÉRANCE.
D'abord elle lu ceci (elle avait même pris soin d'enlever les signes inconnus avant de tirer le document pour le coller dans son cahier de bord).
Elle avait retenu quelques lignes directives:

  • Je me connais moi même, je sais ce qui est primordial pour moi, ce vers quoi je tends pour me sentir en phase.
  • Je me fais un plan mental du chemin que je veux parcourir jusqu'à mon but ultime, je le jalonne de points d'ancrages qui seront autant de degrés d'avancées et d'objectifs à atteindre.
  • Je choisi des objectifs bien dosés.
  • Je définis les obstacles que je risque de rencontrer, on combat mieux un ennemi que l'on a identifié car on peut élaborer des ruses pour le vaincre.

Elle avait aussi retenu qu'il fallait écouter ses envies profondes pour retrouver l'estime de soi.

Elle avait compris que le cercle vicieux consistait à définir des objectifs trop radicaux qu'elle ne pouvait pas tenir; elle échouait donc et elle  en concluait qu'elle n'était pas capable, ensuite la peur de reproduire l'échec la transportait dans un terrible immobilisme: "j'ai peur, je ne fais rien comme ça je ne fais rien de mal".

Le cercle vertueux s'inscrivait donc dans l'exacte contraire de ce schéma. La clef était de faire, faire malgré la peur de ne pas être aimée, de déplaire, de se vautrer... Faire et se féliciter au pire d'avoir dépasser sa peur, au mieux d'avoir réussi à réaliser un projet (si petit soit il, à son niveau, parler en public ou donner un avis personnel était déjà une victoire, il faut savoir commencer assez petit)
Elle avait noté que la culture était un appui nécessaire sur lequel se reposer en cas de doutes, de peurs...  Et que tous ses savoir si bien techniques que théoriques seraient de véritables atouts dans les donnes qu'elle aurait à jouer pendant cette année.
Surtout elle était rassurée, car contrairement aux autres fois il ne s'agissait pas de se faire violence ou de se secouer les puces et encore moins de se punir... il s'agissait cette fois de se réconcilier avec elle même.

12 mai 2009

Et si j'y arrive tout le monde peut le faire.

Depuis dix ans elle n'avait pas cessé de prendre sur elle et de prendre des kilos qui finissaient par la cacher au monde. Elle avait trouvé une sorte de confort à rester enfermée dans sa trop grosse enveloppe, même si elle la subissait le plus souvent.Ça tient chaud toute cette graisse et ça parle de soi, plus besoin de se faire du mal à essayer de vaincre sa timidité, l'excuse est toute trouvée... "tu comprends, j'me sens pas belle"... "Comment veux-tu que je fasse avec ces fesses là!"
Mais Petit à petit une idée avait germé dans sa caboche... et si il s'agissait de traiter sa tête , de panser la fuite d'estime d'elle même...Si tout ceci était le signal d'un mal qui gonflait en même temps que son tour de taille. Elle avait certainement perdu en chemin l'estime de soi, c'est que c'est une toute petite chose fragile qui ne se nourrit pas de calorie l'estime de soi.... Il fallait donc faire un grand ménage de printemps, il fallait faire un tri et remettre la main sur cette fameuse estime.
Ce jour là elle est passée chez sa boulangère et elle s'est offert son dernier gueuleton pour bec sucré. Repue elle a pris la plume et elle a taper:

JE VAIS Y ARRIVER.

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